Le Laos, du Nord au Sud

 ●      Passage de frontière Vietnam – Laos

Après avoir parcouru les 5Km de No Man's Land, Nous arrivons au poste frontière du Laos. Directement, on nous demande 1$ pp de taxe touristique et 2$ pp de frais de tampon (le tarif est affiché sur un panneau qui semble officiel). Après l'ascension que nous venons d'avoir et le fait que la prochaine ville soit encore loin, nous ne nous posons pas trop de questions, et nous payons. Sauf qu'il s'agit bien de corruption assumée et que ces frais ne sont pas du tout légaux. On ne se fera pas avoir en sortant… Heureusement cela ne monte plus tellement, à part quelques chiens hostiles, les visages sont accueillants… Le feeling est bon 😊

Ça y est, nous arrivons au soleil couchant à la petite “ville” de Muang Mai. Le logement est un peu cher, la dame de la première Guesthouse n'est pas très coopérative, la communication n'est pas simple. Nous revenons un peu en arrière pour nous installer dans une autre que nous avions vu en arrivant. Chouette, on va manger, il est un peu tard, que peut-on manger… un Pho ! Super, bon ben, il est peut-être différent de celui du Vietnam… En tout cas, il est vachement plus cher. Il y a arnaque dans l'air… Et bien non! Le Laos devait être économique, la nourriture s'avère être assez chère.

Enfin, demain est un autre jour 😊

 

●      De Muang Khua à Muang Ngoy

Le lendemain nous regagnons Muang Khua d'où nous prendrons le bateau pour Muang Ngoy. Chouette une croisière sur la Nam Ou pour mon anniversaire 😄 Ce n’est pas le Mékong, mais c'est magnifique. A part, le fait que le bateau est minuscule et que nous devons en changer en plein milieu du parcours à cause d'un barrage chinois et que c’est assez galère pour les vélos, la croisière est plaisante, les paysages sont magnifiques. Malgré le nombre plus important de touristes Muang Ngoy est un chouette petit village d'où nous pouvons partir pour quelques balades à vélos sur nos premières pistes laotiennes.

Nous y faisons la belle rencontre de Julie et Tom qui nous expliquent faire du volontariat dans une ferme bio deux patelins plus bas. Ils nous confirment donc que nous pouvons prendre la piste qui relie Muang Ngoy à Nong Khiaw avec nos vélos. Nous irons leur dire bonjour lorsque nous reprendrons la route.

 

●      Réveillon de Noël chez Xai

Finalement, nous quittons Muang Ngoy le jour du réveillon de Noël. Nous souhaitons retrouver Julie et Tom et espérons pouvoir passer ce moment avec eux, mais c’est impossible de les prévenir, car il n’y a pas de réseau là où ils sont. Nous prenons donc la route, enfin, la piste. Il y a plusieurs passages de rivières, c'est assez épique. Une fois arrivés au village de Sop Keng, Nous prenons la direction de la “Yensabai Organic Farm”. Tom nous avait dit que ce serait peut-être un peu compliqué avec les vélos. Mais c'est jour de fête au village et si nous souhaitons y passer la nuit, nous avons besoin de nos affaires. Si la piste était épique, le passage par les rizières est… physique et stratégique. Heureusement, nous avons l'aide d’un habitant du coin qui se rend aussi à la ferme. Plus qu’un passage de rivière, Nicolas va se renseigner, Julie et Tom sont toujours là et une famille est également arrivée la veille. Nous faisons la rencontre de Xai et découvrons son beau projet. Il accepte que nous restions pour la nuit. Nous faisons connaissance avec Cédric et Sarah, et les enfants Ilane, Yaline, et Elia. Nous retrouvons Julie et Tom. Nous aidons à préparer le repas de midi, nous visitons les différents coins de la ferme, puis nous décidons de partir nous baigner à la cascade… Un 24 décembre !

Rien n’était prévu pour ce réveillon, nous espérions retrouver un couple avec lequel nous nous étions bien entendu et nous trouvons une famille entière. Nous avons passer une magnifique soirée, certes à manger foie gras, saucisson, nougat et calissons, mais surtout à discuter et à chanter, partageant les mêmes idéaux, les mêmes valeurs… Loin de chez nous et de nos familles et amis, nous avons trouvé un havre de paix, et rencontré de belles personnes.

Le lendemain, nous prendrons le temps d'avoir quelques échanges avec Xai sur son projet. Conscient des enjeux environnementaux et de l'importance de d'inclure les habitants du village voisin, il souhaite mettre en place des actions de prévention par rapport aux déchets et à la préservation de la rivière qui sert à irriguer ses cultures bio, et il souhaite également sensibiliser les touristes à tous ces enjeux.

Nous ne pourrons pas rester plus longtemps, car nous avons des appels vidéo prévus avec nos familles pour Noël, mais Xai est toujours heureux d'accueillir de nouveaux volontaires qui souhaitent s'investir pour 15 jours et plus..  Alors si l'envie vous en dit, allez lui rendre visite !

Nous mettrons quand même 5 heures pour faire les 15Km qui nous séparent de Nong Khiaw, à travers les rizières et à décrocher les sacoches pour passer la rivière, mais ces rencontres nous ont tellement remplis de belles énergies que cela passe… Revoir les familles nous fait aussi le plus grand bien. Nous serons à Luang Prabang en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

 

●      De Nong Khiaw à Luang Prabang

Nous mettrons 3 jours et demi pour arriver à Luang Prabang. Le deuxième jour, nous avons l'intention de bien rouler et de bien allonger la distance. Une petite côte nous attend. Nous la gravissons avec un groupe de cyclistes faisant partie d'un tour organisé et encadré comme pour le tour de France. Une fois au sommet, c'est l'heure de faire une petite pause. Un autre cyclo arrive et nous discutons un peu. Marc est français, il est traducteur et travaille pendant son voyage. Il est parti de Thaïlande et fait une partie du Laos avant de repasser en Thaïlande pour ensuite se diriger vers le Sri Lanka. Il a déjà bien roulé ce jour là et décide de s'arrêter au bas de la côte dans une Guesthouse. La vue étant très belle, Nicolas décide de faire voler Wilson pour en profiter pleinement et partager avec vous 😉. Il se prépare, se met dans l'axe, recule doucement… trop tard ! Wilson n'a pas de capteur à l'arrière, c’est le crash ! Heureusement, la télécommande reçoit sa position et Wilson émet un son. Il n'est pas très loin. Du coup, Nicolas part sans réfléchir dans le talus (le Laos est quand-même, avec le Cambodge, un des pays les plus minés au monde… enfin le lieu est sans intérêt stratégique, ça devrait passer 😕). Pendant près de ¾ d'heure Nicolas cherche après Wilson. Heureusement, je suis en bonne compagnie et Marc me raconte ses différents voyages.

Quelques secondes avant le crash…

Finalement, Wilson est retrouvé, Nicolas ne tombe pas bas du talus, car Marc lui indique le chemin. Pas de bombe ni de serpent/scorpion/araignée, juste des ronces, des épines, des lianes… de belles lacérations sur tout le corps. Wilson va bien, il est prêt à repartir prudemment. Pas de camping ce soir, il faut que Nicolas prenne une douche et qu'on soigne ses blessures.  Nous nous arrêtons avec Marc à la Guesthouse qu'il avait repéré.

Le lendemain, nous continuons la route ensemble. Nous récoltons encore beaucoup de Sabaidee dans les villages que nous traversons. Les mecs sont devant et je les suis de mon mieux, et j'ai même des bisous volants de la part des petits enfants ☺️ Il fait beau, nous avons de la compagnie, les gens nous sourient, quel sentiment de liberté et quelle joie de faire partie de tout cela. Nous avons suivi la Nam Ou pendant un certain temps, avec la succession de barrages que les chinois construisent, le Mékong n'est maintenant plus très loin, nous avons envie d'aller le voir à Pak Ou. Marc n'avait pas pensé faire ce détour mais pourquoi pas. Nous prenons une piste pour y arriver, c’est assez accidenté, ça grimpe un peu mais ça valait le coup ! Une Guesthouse est renseignée sur Maps.me, nous allons partager la chambre à trois (c'était très naze et super cher, mais au moment de partir, on ne paiera que la moitié de ce qui était prévu). Nous pouvons profiter de la petite plage, du coucher de soleil et de la magnifique vue sur le Mékong… Enfin te voilà ☺️

Le lendemain, direction Luang Prabang. Marc a les infos pour une auberge pas cher avec petit déj compris. Julie, Tom et leur ami Antoine viennent nous y retrouver. Nous allons passer quelques jours dans la ville et passer le Nouvel An ensemble. Une famille à Noël, des amis au Nouvel An, cette fin d'année se passe plutôt bien pour nous 😃

Luang Prabang est une petite ville très touristique, mais il y a moyen de trouver des endroits sympas et plus typiques. Il y a aussi une super boulangerie avec de délicieux pains au chocolat de Jour de l'An et de quoi se faire une raclette et une pizza au feu de bois avec verre de vin… Nous sommes faibles, on a craqué !

On repart le 2 janvier avec Marc, direction Vang Vieng.

●      De Luang Prabang à Vang Vieng (étape de montagne)

Nous mettrons 5 jours pour aller jusqu'à Vang Vieng, il faut dire que ça monte bien.

Après notre première journée de route, nous nous arrêtons au bas d'une des plus forte côte du parcours. Nous y faisons la connaissance de Julie et Muriel, deux Suisses partie de chez elles à vélo, qui ont pris le transsibérien et roulé en Mongolie et en Chine avant d'arriver au Laos. Elles vont dans la même direction que nous, mais sont plus rapides et doivent retrouver une amie dans peu de jours.

Le lendemain matin, c'est parti pour l'ascension. Avec une moyenne de 5Km/h et parfois moins, c’est assez éprouvant, mais très joli. Après la pause au sommet, on décide de s'arrêter au village de Kioukacham, car de toute façon vu l’heure, ce sera difficile de faire plus. Nous dormons tous les trois dans une petite chambre cellule de prison, mais le lendemain, nous avons droit à un beau spectacle. Lever de soleil au dessus de la mer de nuages. Nous prenons le temps de prendre un bon petit déj avant de diriger vers Phoukhoun. Marc profite du fait qu'il est plus rapide que nous pour travailler le matin. On se retrouve pour manger ensemble à midi et passer la soirée ensemble. Cette fois, c'est dans un hôtel chinois en milieu d'un carrefour que nous dormirons tous les trois… dans le même lit ! Ça fait moins de rangement au petit matin. Œufs et sticky rice, le vrai petit déj des champions. Une belle descente s'offre à nous et en récompense, une source d'eau chaude nous attend. Nous prenons beaucoup de plaisir et notre temps pour faire cette route. Nous nous arrêtons souvent ébahis par la beauté des paysages. Quel sentiment de plénitude…

Après un petit bain, on est quasi à notre fin d'étape à Kasi 😁 Une boulangerie est renseignée, on y trouve des petits pains au chocolat locaux… une tuerie ! Direction Vang Vieng, une auberge avec une piscine, on est motivé.

On a prévu de rester quelques jours dans cette ville pour faire quelques treks, car si c'est une ville connue pour la fête, c'est aussi une belle région karstiques pour se balader… sauf que, malade pendant plusieurs jours, on ne verra rien. Comme ça ne passe pas, Nicolas contacte notre super docteur qui me conseille de prendre les antibiotiques. Nous prenons un tuktuk pour Vientiane. Le trajet sur la mauvaise route est épique. On ne regrette pas de ne pas le faire à vélo.

●      Vientiane

Comme il est toujours nécessaire pour moi de me reposer, nous allons mettre à profit le temps resté dans la capitale. A notre arrivée et pendant notre recherche de logement, nous retrouvons Julie et Muriel. Nous avons trouvé une auberge un peu plus loin et nous irons dîner ensemble le soir. Le bon burger et le bon moment passé ensemble fait un peu baisser la température.

Vendredi matin, nous décidons de nous rendre à l'ambassade de Thaïlande. Il paraît que c’est toujours bondé, et qu'ils sont plus regardant aux pièces justificatives que nous devons transmettre. Voilà pourquoi nous voulions le faire à Savannakhet dans un premier temps.

Lorsqu'on fait une demande de visa, on ne peut récupérer son passeport que le jour ouvrable suivant, en l'occurrence le lundi… du coup, il n’y a personne qui fait la file. Nous avons la photo d'identité, nous pouvons faire une photocopie des passeports sur place (payante), nous remplissons le formulaire, et nous pourrons revenir lundi début d'après midi avec les 2000 bahts. Aussi simple que ça ! Entre-temps, j'aide une jeune demoiselle laotienne à écrire une lettre de motivation en anglais pour pouvoir aller faire ses études en Thaïlande et avoir son visa dans la journée (on ne se refait pas ☺️).

Le week-end, nous en profitons donc pour visiter la ville à vélo et se reposer un peu. Loin de ce que nous avons pu découvrir à Hanoï, Vientiane est une petite ville étendue au centre historique restreint, on ne peut pas dire qu'il y règne une atmosphère typique, ni une ambiance qui donne envie de s'éterniser… Nous trouvons tout de même quelques temples sympathiques. On nous renseigne aussi la piscine communale gratuite, c'est toujours ça de pris.

Lundi, nous avons prévu d'être efficaces ! Après la récupération de nos passeports à l'ambassade thaï, direction le département de l'immigration laotien pour faire prolonger nos visas. Nous devons payer la photocopie du document, même après rouspétance, car nous savons que c’est encore une arnaque. Malheureusement, nous ne pourrons le récupérer que demain. Ce sera donc encore une après-midi de repos. Nicolas part tout de même à la gare des bus pour connaître les modalités pour nous rendre à Paksé. Nous prendrons un bus de nuit le lendemain.

 

●      Paksé et la boucle des Bolovens

Nous arrivons à Paksé au petit matin, on a quand même pu dormir dans le bus, ce n'était pas si mal. Petite soupe de nouilles au petit-déjeuner puis nous prenons déjà la route pour commencer la boucle, que nous allons faire dans le sens antihoraire. La route n’est pas belle, cela monte de manière constante et la route est très large, il fait chaud... Nous faisons un premier arrêt au Km 40 dans une Guesthouse pour visiter les cascades de Tad Fane et Thamchampy. Nous passons dans les plantations de café, les points de vue valent la peine.

A Paksong, nous sommes au sommet mais nous continuons notre route. Nous faisons l'arrêt suivant chez Captain Hook qui tient une Guesthouse et a une plantation de café. Il fait partie d'une communauté animiste, son village est donc régi par des règles particulières en lien avec la nature et ses cycles, et des rites chamaniques. Nous rencontrons Ynès et Marine, deux jeunes françaises qui font un peu de volontariat et nous assistons à un magnifique coucher de soleil sur la plaine. Nous prenons le repas avec les membres de la famille, nous passons un bon moment.

Le lendemain, nous participons à la visite de la plantation et du village. Nous en avions déjà beaucoup appris la veille grâce aux filles, donc cela sonne comme un déjà vu, mais nous découvrons plein de petites choses sympathiques, comme les feuilles d'un arbre qui permettent de faire des bulles de savon!

Ensuite, nous décidons de faire une petite étape pour aller à Tad Lo. Nous allons nous baigner dans la rivière au bas de la cascade et fin de journée des éléphants viennent y prendre leur bain. Ce ne sont pas des éléphants sauvages comme je l'aurais aimé, mais l'instant est quand-même magnifique et le temps suspendu. Les quelques touristes présents avec nous assistent également à cette baignade en silence…

Le lendemain nous quittons Tad Lo, nous savons que notre ami Paul arrive bientôt au Cambodge. Nous voulons passer un moment avec lui, donc pas le choix, si nous voulons aller quelques jours dans les 4000 îles, il faut rentrer à Paksé aujourd'hui. On roule bien, on savait que la route serait du même acabit qu'au premier jour, donc on trace. 88Km, record battu !

Nous passons une nuit à Paksé puis nous irons vers Vat Phú.

 

●      La rive droite du Mékong et les 4000 îles

Pour nous rendre aux 4000 îles et passer au Cambodge, Benoît, que nous avions rencontré au Vietnam, nous avait conseillé de passer par la rive droite du Mékong. Nous commençons par nous rendre à Champasak et à aller visiter le temple de Vat Phú. C'est bien parce que nous le faisons dans ce sens que nous allons le voir, car il s'agit d’un site Angkorien, mais ce n’est qu'une mise en bouche par rapport à ce qui nous attend au Cambodge.

En sortant du site, nous rencontrons une petite famille de belges, eux aussi à vélo et allant dans le même sens que nous. Ils vont faire la visite et nous conseillent de demander à dormir dans un temple, ils l’ont déjà fait et cela fonctionne. Peut-être nous reverrons-nous sur la route. Nous trouvons effectivement refuge dans un temple et dormons dans un petit kiosque surplombant le Mékong au soleil levant… Le rêve ☺️

Il fait très chaud sur cette piste rouge, mais le chemin est magnifique. Nous logeons le Mékong, parfois tout proche parfois sur la parallèle quand il y a trop de sable. Il y a régulièrement des temples, donc les solutions de logement sont faciles. Lorsque nous arrivons sur l'île de Don Khong, nous retrouvons la petite famille de belges dans la même Guesthouse. Nous ferons la route ensemble le lendemain matin. Nous partons pour Don Det, nous devrons prendre plusieurs bateaux pour passer d'île en île. Nous apprécions beaucoup l'île de Don Som, où il n’y a pas de touriste et où les locaux sont très souriants.

Bart repère une plage sur notre passage, du coup, tout le monde en maillot ! Nel et Nicolas font un château de sable, pendant que Noor nettoie la plage. Nous passons un bon moment là-bas avant de reprendre la route vers Don Det. Dernière traversée en bateau et ça y est, nous sommes replongés dans une ambiance touristique un peu de guindaille. Il n’y a pas la possibilité de tous dormir au même endroit, alors nous nous trouvons un petit bungalow sympa.

Nous nous posons un peu pour prendre le temps de visiter l'île et sa voisine Don Khon. Dans cette région, le Mékong est chahuté par plein de petites îles et petites cascades. Tout cela est très impressionnant… Il paraît qu'il y a aussi des dauphins, mais c’est surtout au Cambodge qu'ils se trouvent. Ça tombe bien, Paul nous y attend, nous allons partir à sa rencontre 😊

 

●      Passage de frontière Laos – Cambodge

Nous décidons de faire route avec Bart, Griet et les enfants. Nous devons prendre un petit bateau pour regagner la rive gauche du Mékong, c'est assez épique, on bouge beaucoup, mais on ne coule pas! En chemin, nous continuons nos conversations un peu en français, beaucoup en anglais (on ne maîtrise toujours pas le néerlandais 😒). A l'arrivée au poste frontière laotien, nous sommes d'accord sur le fait de ne pas payer les frais de tampons qui nous serons demandé. En plus, à Vientiane, on nous avait bien dit qu'il ne fallait rien payer.

Nous passons tous les 6 et expliquons que nous ne paierons pas. Ils râlent et font les tampons uniquement dans les passeports des enfants. Nous demandons à ce qu'ils tamponnent également le nôtre et en avons 1 ou 2, mais pas celui de la date. Les enfant, eux, ont tous les cachets, on essaiera de les mettre sur le haut de la pile, ça passera peut-être.

Un couple de cyclo en tandem, les One Bike for Two, arrive justement en sens inverse, nous échangeons quelques bons plans.

Direction le poste frontière du Cambodge… Là aussi les prix annoncés sont farfelus et beaucoup plus élevés que la normale. Nous donnons nos passeports… recalés ! Seuls les filles peuvent passer, pas de négociation possible, on rebrousse chemin.

A ce moment là, plusieurs scénarios sont possibles : attendre qu'ils se lassent 🤔, contacter l'ambassade 🙄, être suppliants 😳, payer ⛔ ou jouer au bons/méchants touristes 🤪.

Je ne sais pas si c'était la meilleure chose à faire, mais Nicolas les a un peu énervé en montant la tente devant leur guichet. Il faut dire qu'ils ne nous regardaient même pas et somnolaient dans le fond de leur bureau. Alors le dialogue a été possible pour Bart et Griet qui ont eu leur cachet grâce aux enfants et en opposition à nous. Puis a commencé la négociation. Bart et Griet ont été très bons, Noor aussi. J'ai parlé au nom de Nicolas pour excuser son comportement, il s'est confondu en excuse. On est passé avec nos cachets !

Retour côté Cambodgien, nous leur disons que nous paierons le prix légal uniquement, ils nous demandent si nous avons payés au Laos, nous disons que non, ils capitulent directement.

Pour la suite de ces péripéties voir le billet de blog sur le Cambodge 😉